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Léon Accambray

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Léon Accambray
Illustration.
Fonctions
Député français

(17 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 26 avril 1914
Réélection 16 novembre 1919
11 mai 1924
29 avril 1928
Circonscription 2e de Laon (1914-1919)
Aisne (1919-1928)
2e de Laon (1928-1932)
Législature XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Albert Forzy
Successeur Marc Lengrand
Conseiller général de l'Aisne
Circonscription Canton de Chauny
Prédécesseur M. Lamotte
Successeur Louis Ternynck
Biographie
Nom de naissance Léon Alphonse Accambray
Date de naissance
Lieu de naissance Ham (Somme)
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Biarritz (Basses-Pyrénées)
Nationalité Française
Parti politique Parti radical

Léon Accambray est un homme politique français né le à Ham (Somme) et décédé le à Biarritz (Basses-Pyrénées)[1]. Il a été député radical-socialiste de l'Aisne de 1914 à 1932[2].

Plusieurs décennies après sa mort, il a été prouvé qu'il s'était rendu coupable d'espionnage et de haute trahison pendant la Première Guerre mondiale en renseignant l'Empire allemand[2].

Léon Accambray a fait ses études à l'École polytechnique et était capitaine puis commandant dans l'artillerie au début de la Grande Guerre[1]. Elu député en 1914, il est membre de la Commission de l'armée pendant le conflit mondial[1],[2] mais aussi journaliste pour Le Pays (1917)[3].

Il est un des principaux artisans de la véritable guérilla menée par les élus de la gauche contre le général Joffre. Avec ses alliés socialistes, il exige une réunion à l'Assemblé générale en comité secret afin d'envisager le renvoi de Joffre et la réorganisation du haut commandement français[4].

Il profite de sa position et espionne pour le compte de l'armée allemande mais ses agissements ne seront connus que dans les années 60-70 grâce à l'étude de sources allemandes, bien après la mort d'Accambray[2].

Selon Fabienne Bock, « les rapports qu'il adresse au chef des services allemands de renseignement en Suisse ne contiennent à vrai dire guère d'informations » ; il disait s'appuyer sur le pacifisme de ses collègues et sur l'anglophobie des populations, dans les départements où stationnaient les troupes britanniques[5].

  • « Léon Accambray », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Références

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  1. a b et c Assemblée nationale, « Léon, Alphonse Accambray », sur assemblee-nationale.fr, (consulté le )
  2. a b c et d Philippe Bernard, La fin d'un monde : 1914-1929, Éditions du Seuil, coll. « Points - Histoire », , 250 p. (ISBN 2-02-000672-3), partie I, chap. 6 (« La crise de 1917 : les craquements de l'arrière »), p. 73-74
  3. "Jean Longuet: Un internationaliste à l'épreuve de l'histoire" par Gilles Candar , aux Presses universitaires de Rennes, 2007 [1]
  4. Remi Porte, Joffre, Perrin, , p. 356
  5. Fabienne Bock, « Le secret est-il compatible avec le régime parlementaire? L'exemple de la Grande Guerre », Matériaux pour l'histoire de notre temps, vol. 58, no 1,‎ , p. 40–44 (DOI 10.3406/mat.2000.404248, lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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